Réveillons-nous ! – Association CHAUFFER DANS LA NOIRCEUR

Avant toute chose, il fallut réfléchir, se refaire-aimer, 2006 réchauffa notre civilisation, ainsi, la chute de cette glorieuse sera célébrée dignement. La couche d’oxygène s’est épaissie du côté de Montmartin…alors,prêt pour une dernière piqûre de rappel ?

D’abord, d’abord, d’abord. D’abord il y a le film, les traces d’un été…passées dans les dunes, en musique et pour longtemps.

Pas une soirée « Revival » pour autant, pourtant, c’est bien celui qui fit la première partie de Billy the Kick (il y a 12 ans déjà dans cette même ville et déjà pour chauffer) qui ouvrira la soirée musicale…Un fidèle, un batteur de moulin guitariste-composisiteur-interprète comme on aime le fromage et comme il y a trop peu de trou dans le gruyère : Alain Briand, un nouveau projet chanson électro avec les bpm qui pulse : LOOP 133. Cette nouvelle composition le voit former un duo fou avec Boubou autre touche à tout passionnant.
Deux univers singuliers se rencontrent, c’est écrit avec l’hiver de nos souhaits. De la [chansonélectronique] no more, no more, no more.

Maudit la chanson française tché’nou, sûrement pas!
SALIGAULT est un chanteur rare. Seul avec sa guitare, il interprète des chansons un peu naïves, un peu lucides, quelquefois mélancoliques, d’autre fois enjouées mais toujours mélodieuses, ouvertes aux songes comme ces photos surexposées des idéalistes déçus. Le jeu clair-obscur des textes et de l’interprétation ne laisse pas insensible.
La voix monte, redescend, rauque ou fluette puis devient instrument et joue avec la guitare.
Il s’agit bien de chanson française même si la musique, définitivement pop, peut nous faire voyager outre-manche. En embarquant, on pense un peu à Nino… on n’oublie pas le Sud.

Un zest d’accordéon, un zest de punk, un zest de chanson gouailleuse. Non mais vous rigolez, TIRE-LARIGOT c’est beaucoup plus qu’un, deux ou trois zest. A l’est d’eden, y a le flûtiste magnifique, à l’ouest le trompettiste ne trompe personne. Depuis 5 ans, ils ont écumé toutes les scènes importantes de la région, «Chauffer» est comblé de les retrouver après les avoir découvert en 2003 sur un tremplin de haut vol. Désormais, c’est encore plus loin qu’ils nous emmènent sous une chaleur et une humanité revigourante. Ils sont tout rouge sang, à vif, bouillants, prêts à nous faire bondir.

Pour se réveiller, le meilleur moyen reste BURN . Elle aime tant la piste qu’on veut toujours la voir en scène…une pure folie. Elle sera là avec son nouveau projet electro-club-rock, chic ! Attention aux hors pistes, héroïne des Washing Machine cet été à Chauffer, le chapiteau a manqué de s’envoler. « Une particule sonore immorale », allumée…on voudrait l’apeller la « divine » mais on peut pas, elle s’est « burn » pourtant loin d’être cramée, juste enflammée !!!

Comment oses-tu ne pas connaître IN VIVO , rencontré tout récemment à « l’Imprimerie » dans la capitale? Ils reprennent la route et nous avons tout de suite voulu recroiser leur chemin.
2002, le petit chapiteau du festival subit un choc, une prestation scènique époustouflante de sens et de puissance. Le rock rencontre le hip-hop en croisant l’orient sous la mélodie de la cithare persistante d’un certain « Densio ». Et bien « Djamal » déjà, celui qui cultive la filiation la plus éclatante avec un certain Jacques Brel, mais sans jamais inviter à y voir un suivant, loin de là. Les contrées visitées par ces musiciens fusionnels renvoient à une Kabal métaphysique. C’est un bonheur et un honneur de les accueillir à nouveau, en exclusivité avant la sortie de leur nouvel album.

Figure incontournable de la scène électro/régionale, il oscille étrangement entre la house disco et la pop-punk. Il est même parfois identifié au rayon électro-jazz, c’est dire la capacité de frappe de ce PETER DIGITAL ORCHESTRA De « Nordik Impact » à la « Soirée Sans Guitare », il est de tout les évènements forts du moment. Recherché par une jolie fifille, il n’est pas dans le Connecticut cette fois, mais bien sur la piste de danse…la nuit.

Après avoir cherché sans relâche un groupe absolument neuf, nous est apparut un bras à Nantes, un autre à Rennes, une jambe à Vire, une autre à Flers. En courant très vite, nous sommes parvenus à rattraper des mélodies très étonnantes où le post-rock percute sur l’horizon du continent africain.
STANDBY / AIRFIELD ; Adam Yorke hanté par un esprit progressif ! Une voix rare, à l’évidence. Un groupe jeune mais déjà prêt à faire jouir dieu ? Nous pourrions précocement les déclarer empereurs noirs du grand ouest si nous n’avions pas peur des comparaisons avantageuses avec les mythiques canadiens anglophones. Les dates à venir (notamment au Normandy), nous en dirons plus sur leur réel pouvoir de séduction…reste que l’envie est à coup sûr déjà suscitée.

N’ayant pas froid aux yeux, nous allons continuer avec nos gros sabots, car sans vouloir comparer FARFABEAT à Prodigy , son mix renvoit à l’énergie de l’électro-punk des british. Ensuite, il nous emmènera dans la jungle drumn’bass avec un set maîtrisé et sans complexe…à suivre, le garçon ouvrira donc la nuit technoÏde.

Ensuite, ça va taper très fort toujours à base de drumn’bass, pour ce qui se fait de mieux dans nos contrées. Le collectif bayeusinsin ATYPIK propose une battle exclusive entre Looping, Kelib et Conik. La session sévira sous de puissants versants hip-hop puisqu’une partie de ping-pong confrontera dj Dard au scratch à mc Jahmati. La victoire est assurée depuis l’annonce de cette rencontre.

Enfin, la soirée se clôturera avec des locaux originaux fourmillant de sons dub, sous fond de sample tribe, tous maîtrisant les fondamentaux de la hard-tek. Il s’agira donc de la seconde bataille de l’espace de la soirée. LES BLEUS DE CHAUFFE seront perchés très haut avec For1 vs Relou vs Shiva.

Et bien bon dimanche et bonne année!!!