Les festivaliers pourront dire : « Je me souviens, je l’avais vu ». Alors elle repartira comme elle est venue, d’un ailleurs qui ne l’espérait plus.
Sur vinyle ou numériquement, sa voix grave et soyeuse traverse le temps. Bien sûr, l’ouragan des Rita Mitsouko joue pour sa notoriété mais à 60 ans, c’est l’âge d’or de sa sobriété.
Les rythmiques pop et élégantes de son dernier album, elle les a toutes composées. La tête toujours haute, elle chante sa vie qui la hante avec un classieux espoir qu’elle saura égrainer, à la force de ses essais, dans nos mémoires. Les autres auront beau s’exciter, elle emportera nos âmes par sa volupté.