Charnelle, énervée, inconnue, singulière : suffisamment d’attributs réunis pour nous ravir et démolir le poussiéreux Rock’n’roll et son système cupide d’artistes bourgeois, de tourneurs bourgeois, d’organisateurs bourgeois. Très loin de tout ce brouhaha, Crazy au sax, la Scandivanie toute entière semble s’acharner sur la batterie, uppercut au menton, chaos direct et Moa même, rageuse, qui reste majesteuse et célèbre «Stockholm, ville ouverte».