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Groupe tout-terrain, collectif hors-catégorie, [**GLAUQUE*] se faufile entre algorithmes et fils d’actualités. Ancrée au cœur d’une société hyperconnectée, la formation joue sur le double sens de son nom. Entre la couleur vive de l’eau de mer et l’indéfiniment désespérant, l’univers de Glauque repose sur des contrastes saisissants. Ainsi, à travers sa musique, le groupe cristallise les paradoxes de l’époque. Au croisement des progrès technologiques, de défis écologiques et d’une humanité en danger, le monde des fake news n’est pas forcément celui que l’on voit. Comme chez George Orwell ou Philip K. Dick, la réalité de Glauque entretient des liaisons avec la dystopie et les récits de science-fiction.

Nul besoin de le rappeler, Glauque ne tend pas à embellir la réalité, mais à y plonger tête la première et nous mettre face à ses inextricables constats. La dentelle est brodée de combats internes, de luttes incessantes, de questions déterministes. Que penser, que suivre ou ne pas suivre, quelle place prendre dans un monde où on peut questionner l’absurdité toujours grandissante d’un quotidien prenant souvent la forme d’un scénario où noir et blanc s’opposent sans nuance.

Toujours avec cette énergie de l’urgence, la poésie contemporaine de Glauque s’aiguise sur de pénétrants battements électroniques.